Matthias Hayek
Matthias
HAYEK
Directeur d'études
Section : Sciences religieuses
Chaire : Religions du Japon
Thématiques :
Religions, croyances et spiritualités Histoire moderne

Biographie

Matthias Hayek a mené en parallèle des études en philosophie (université de Toulouse puis Paris IV-Sorbonne jusqu’au DEA) et en langue et civilisation japonaises à l’INALCO (maîtrise) de 1998 à 2003. Boursier du gouvernement japonais (MEXT), il a étudié au Centre international de recherche pour les études japonaises de Kyôto (Nichibunken). Sa thèse de doctorat, soutenue en 2008 à l'INALCO, visait à offrir une première synthèse sur l’histoire de la divination et de la « voie du yinyang » (onmyôdô) au Japon.

 

Qualifié dans les sections 15 (langues, littératures et cultures asiatiques) et 22 (histoire moderne), il intègre l’UFR LCAO d'Université de Paris (à l’époque Paris Diderot-Paris 7) comme ATER puis comme maître de conférences en 2009. Habilité à diriger des recherches en 2019, il devient professeur des universités à Université de Paris (2020), avant d'être élu Directeur d’études à l’EPHE (2020).

 

Ses recherches, menées au sein du Centre de recherche sur les civilisations de l’Asie orientale (CRCAO-UMR 8155, EPHE-PSL, CNRS, Collège de France, Université de Paris) suivent deux directions principales : une histoire des représentations de l’invisible, de l’inconnu, voire l’inconnaissable, et une histoire des croyances et des savoirs techniques, en particulier ceux liés à la divination, dans le Japon de la fin du XVIe à l’aube du XXe siècle.

 

Matthias Hayek codirige par ailleurs la revue Extrême-Orient, Extrême-Occident, ainsi que la collection Japon des éditions Hermann.

Programmes de recherche

Matthias Hayek anime, avec Daniel Struve (Université de Paris), un programme de recherche sur les "essais au fil du pinceau" (zuihitsu) à l'époque d'Edo.

Le programme vise à étudier la façon dont ces essais, qui fleurissent dès le milieu du XVIIe siècle, permettent aux savants d’organiser leurs connaissances et de construire, à partir de fragments épars issus de leurs lectures, discussions et anticipations, un texte invisible ou sous-entendu auquel ils confrontent leurs idées et leur érudition, pour enfin produire des discours sur l’histoire, la société, et la culture japonaise.

Matthias Hayek a mené en parallèle des études en philosophie (université de Toulouse puis Paris IV-Sorbonne jusqu’au DEA) et en langue et civilisation japonaises à l’INALCO (maîtrise) de 1998 à 2003. Boursier du gouvernement japonais (MEXT), il a étudié au Centre international de recherche pour les études japonaises de Kyôto (Nichibunken). Sa thèse de doctorat, soutenue en 2008 à l'INALCO, visait à offrir une première synthèse sur l’histoire de la divination et de la « voie du yinyang » (onmyôdô) au Japon.

 

Qualifié dans les sections 15 (langues, littératures et cultures asiatiques) et 22 (histoire moderne), il intègre l’UFR LCAO d'Université de Paris (à l’époque Paris Diderot-Paris 7) comme ATER puis comme maître de conférences en 2009. Habilité à diriger des recherches en 2019, il devient professeur des universités à Université de Paris (2020), avant d'être élu Directeur d’études à l’EPHE (2020).

 

Ses recherches, menées au sein du Centre de recherche sur les civilisations de l’Asie orientale (CRCAO-UMR 8155, EPHE-PSL, CNRS, Collège de France, Université de Paris) suivent deux directions principales : une histoire des représentations de l’invisible, de l’inconnu, voire l’inconnaissable, et une histoire des croyances et des savoirs techniques, en particulier ceux liés à la divination, dans le Japon de la fin du XVIe à l’aube du XXe siècle.

 

Matthias Hayek codirige par ailleurs la revue Extrême-Orient, Extrême-Occident, ainsi que la collection Japon des éditions Hermann.