Avis de soutenance - doctorat - Silvia ROMAN
Informations pratiques
Ecole doctorale 472
École Pratique des Hautes Études
Sorbonne
17, rue de la Sorbonne, Paris 75005
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Soutenue par
Silvia ROMAN
LES ASSYRIENS AU MUSÉE : L'INTÉGRATION DU PROCHE-ORIENT ANCIEN DANS L'HISTOIRE OCCIDENTALE.
À partir de la seconde moitié du XIXe siècle, à la suite des premières fouilles archéologiques au Proche-Orient, les découvertes les plus spectaculaires arrivent en Occident pour être présentées au grand public. L'histoire de l'installation au musée, au milieu des autres antiquités, des témoignages archéologiques proche-orientaux, en particulier des sculptures assyriennes, permet d'éclaircir certains aspects du regard porté par l'Occident sur ces œuvres et ces cultures. Ce regard, et l'histoire qu'il a créée, montrent leurs liens étroits avec les stratégies politiques et culturelles des nations européennes, dans une période où les musées devenaient le lieu de représentation du pouvoir, notamment de son succès politique. L'intérêt de ces pays pour l'Empire ottoman, auparavant principalement pour des raisons économiques et commerciales, s'intensifie et se complique à la fois, se combinant avec de nouveaux enjeux, apparemment scientifiques, mais aussi de prestige national et d'orgueil personnel des personnalités entrées en jeu à ce moment. Ainsi les musées européens, encore dans une phase de construction de leurs méthodes et leurs missions, ne cessaient de se confronter entre eux pour arriver enfin à constituer chacun sa propre stratégie originale, au fond de façon parallèle à ce qui se passait sur les terrains archéologiques.
ASSYRIANS IN MUSEUMS : ANCIENT NEAR EAST ENTERING WESTERN PAST.
From the second half of the 19th century, following the first archaeological excavations in the Near East, the most impressive finds reached Westerns countries to be shown to the general public. The history of the installation at the museum, in the midst of other antiquities, of Near Eastern archaeological finds, in particular Assyrian sculptures, brings to light a certain number of aspects of the 19th century Western perception on these artworks and theirs cultures. This opinion, and the history it has created, show their close connections with the political and cultural strategies of European nations, at a time when museums were becoming the place of representation of power, furthermore of its political success. The interest of these countries for the Ottoman Empire, at first mainly for economic and commercial reasons, both intensified and became more complicated, combining with new issues, apparently scientific, but also of national prestige and personal pride of the personalities involved at the time. Thus, European museums, still in a construction phase of their methods and missions, did not cease to compare each other, until they could finally establish their own original strategy, practically in the same way to what was happening on the archaeological fields.
Directeur de thèse :
Maria Grazia MASETTI-ROUAULT
Cotutelle :
Università degli Studi Roma Tre (ITALIE)
Unité de recherche :
Orient et Méditerranée. Textes, archéologie, histoire
Membres du jury :
- Directeur de thèse : Maria-Grazia MASETTI-ROUAULT
- Rapporteur : Mario MICHELI , Professeur des universités (Università degli Studi Roma Tre)
- Rapporteur : Pedro AZARA , Professeur des universités (Université Polytechnique de Catalogne)
- CoDirecteur de thèse : Rita DOLCE , Professeur des universités (Università degli Studi Roma Tre)
- Président : Ivan GUERMEUR
Diplôme :
Doctorat Religions et systèmes de pensée
Spécialité de soutenance :
Sciences de l'antiquité : histoire, archéologie, langues et littératures