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Jean-Claude
YON
Directeur d'études
Section : Sciences historiques et philologiques
Chaire : Histoire des spectacles à l'époque contemporaine
Thématiques :
Histoire contemporaine

Biographie

Ancien élève de l’École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud et agrégé d’Histoire, Jean-Claude Yon a été chargé de mission au musée d’Orsay de 1992 à 2006.

 

Il a été élu en 1995 maître de conférences en Histoire contemporaine à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) puis professeur dans cette même université en 2012. De 2006 à 2020, il a été directeur adjoint puis directeur du Centre d’Histoire Culturelle des Sociétés Contemporaines (CHCSC) de l’UVSQ.

 

Il a été élu directeur d'études cumulant en 2014 à l’EPHE puis directeur d'études non cumulant en 2020.

 

Sa direction d’études lui permet de développer un champ de recherche en pleine expansion au sein des études historiques : l’histoire culturelle des spectacles durant le long XIXe siècle (1789-1914). Cette histoire culturelle est une histoire globale : elle est à la fois politique (les spectacles sont un objet de contrôle et de législation), économique (les théâtres sont des entreprises qui font appel à différents métiers), technique, sociale et enfin culturelle (il est indispensable d’étudier tous les répertoires, de la tragédie en vers aux chansons de café-concert, des opéras aux féeries).

 

On comprend ainsi comment la France du XIXe siècle a été une « dramatocratie », à savoir une société où le théâtre était au cœur de la vie publique et participait de façon conséquente à la constitution de l’opinion publique, tant dans ses aspects les plus importants que les plus futiles.

Programmes de recherche

  • Le projet « Auber et Scribe, des scènes du XIXe siècle à celles d’aujourd’hui : étude et recréation d’un patrimoine lyrique. » Ce projet, co-dirigé avec Cécile Reynaud (EPHE), vise à proposer une étude pluridisciplinaire de deux opéras-comiques en un acte de Daniel-François-Esprit Auber et Eugène Scribe : Le Concert à la cour ou la Débutante (1824) et Actéon (1836). L’originalité du projet est d’adjoindre à l’analyse savante de ces deux ouvrages leur recréation scénique grâce au concours des élèves et des équipes du Conservatoire à rayonnement régional de Paris. Ce projet a donc pour but de valoriser le patrimoine lyrique français du XIXe siècle en associant étude scientifique et pratique artistique.
  • Le projet « Die Fledermaus / La Chauve-Souris. Genèse et avatars d’une opérette entre Paris et Vienne. » Ce projet, co-dirigé avec Barbara Babic (Universität Wien), entend poser les bases d’une réflexion transnationale et transdisciplinaire sur l’opérette entre Paris et Vienne en étudiant les origines françaises de la célèbre opérette de Johann Strauss. Deux ou trois ateliers sont prévus, à Paris et à Vienne, en préparation du colloque final qui se tiendra à Vienne en 2023. Le premier atelier a eu lieu à Paris les 2 et 3 septembre 2021. Intitulé « Une histoire en quatre actes : textes, musiques, contextes », il a pour but est de présenter les textes et les contextes de notre objet d’étude, à savoir les quatre « avatars » de Die Fledermaus.

Ancien élève de l’École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud et agrégé d’Histoire, Jean-Claude Yon a été chargé de mission au musée d’Orsay de 1992 à 2006.

 

Il a été élu en 1995 maître de conférences en Histoire contemporaine à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) puis professeur dans cette même université en 2012. De 2006 à 2020, il a été directeur adjoint puis directeur du Centre d’Histoire Culturelle des Sociétés Contemporaines (CHCSC) de l’UVSQ.

 

Il a été élu directeur d'études cumulant en 2014 à l’EPHE puis directeur d'études non cumulant en 2020.

 

Sa direction d’études lui permet de développer un champ de recherche en pleine expansion au sein des études historiques : l’histoire culturelle des spectacles durant le long XIXe siècle (1789-1914). Cette histoire culturelle est une histoire globale : elle est à la fois politique (les spectacles sont un objet de contrôle et de législation), économique (les théâtres sont des entreprises qui font appel à différents métiers), technique, sociale et enfin culturelle (il est indispensable d’étudier tous les répertoires, de la tragédie en vers aux chansons de café-concert, des opéras aux féeries).

 

On comprend ainsi comment la France du XIXe siècle a été une « dramatocratie », à savoir une société où le théâtre était au cœur de la vie publique et participait de façon conséquente à la constitution de l’opinion publique, tant dans ses aspects les plus importants que les plus futiles.