Céline Trautmann-Waller
Céline
TRAUTMANN-WALLER
Directrice d'études
Section : Sciences historiques et philologiques
Chaire : Histoire et anthropologie du monde germanique
Thématiques :
Histoire culturelle Anthropologie Histoire de l'art

Biographie

Ancienne élève de l’ENS-Ulm, agrégée d’allemand, Céline Trautmann-Waller a soutenu en 1995 une thèse sur la science du judaïsme et plus particulièrement sur le philologue Leopold Zunz qui est considéré comme son fondateur. Elle a développé par la suite des travaux sur la référence juive dans les identités scientifiques et sur les liens entre anthropologie, ethnologie et psychologie à Berlin entre 1850 et 1890.

 

Maître de conférences dans les universités de Rennes II (1996-99) et de Paris 8-Saint Denis (1999-2005), bénéficiaire d‘une délégation au CNRS (Equipe Transferts culturels, 2001-03), elle a soutenu en 2004 son Habilitation à diriger des recherches sur les sciences humaines en Allemagne au XIXe siècle. L’inédit de cette dernière était consacré au philologue et linguiste Heymann Steinthal et à la psychologie des peuples (Völkerpsychologie) ou science de la culture (Culturwissenschaft) qu’il développa avec le philosophe Moritz Lazarus.

 

Élue professeur au département Études germaniques de l’université Sorbonne Nouvelle en 2005, elle y a poursuivi ses recherches sur les circulations entre France, Allemagne, Europe centrale et Russie en linguistique, études orientales, anthropologie, ethnologie, histoire de l’art et esthétique, notamment dans le cadre de trois projets ANR, dont un en tant que co-porteuse (Formalisme esthétique en Europe centrale, XIXe-XXe siècles, FORMESTH, 2009-12). Directrice du CEREG (Centre d’études et de recherches sur l’espace germanophone, EA 4223) entre 2008 et 2017, elle a organisé avec ses collègues linguistes, historiens et spécialistes de littérature une série de séminaires sur la narrativité et le lien entre culture(s) et mise en récit.

 

Un séjour de recherche à Vienne (Autriche) grâce à une bourse de l’IFK (Internationales Forschungszentrum Kulturwissenschaften) entre mars et juin 2014, lui a permis d’orienter ses recherches vers l’ornement et les arts décoratifs dans l’espace germanique. Dans le cadre d’une délégation IUF senior (2017-2022), elle a développé avec plusieurs collègues des recherches sur les diasporas ; sur les ethnologues allemands Karl von den Steinen, Hilde et Richard Thurnwald ; sur la Bibliothèque et l’Institut Warburg comme collectif de recherche ; sur les rapports entre les arts et les cinq sens ; ainsi qu’un projet franco-bavarois sur la naturalisation des arts de 1850 à aujourd’hui (avec Marcus Hahn) et un projet franco-allemand sur les expositions universelles et les variations sur ce modèle jusqu’à aujourd’hui (avec Annika Hass).

 

Ses recherches actuelles portent sur : l’héritage de la philologie dans les réflexions sur les littératures et la mémoire collective et sur les relations entre arts, sciences et savoirs ; l’anthropologie et l’ethnologie allemandes et autrichiennes, plus particulièrement le rôle qu’y joue l’étude des artefacts ; les monuments et la patrimonialisation ; les arts appliquées et le design ; l’habit/at/ion.

Programmes de recherche

  • Naturaliser les arts ? Anthropologie et esthétique (1850-aujourd’hui) avec Marcus Hahn (Universität Regensburg), projet soutenu par le Centre de coopération universitaire Franco-Bavarois (BayFrance), 2019-2021, prolongé jusqu’en 2022.
  • Le monde en miniature ? Exposer le monde, ordonner le monde (XIXe-XXIe siècles) avec Annika Hass (Goethe Universität Frankfurt/Main), projet soutenu par l’Université franco-allemande (UFA), 2020-2024.
  • Littérature et savoirs, XVIe-XXIe siècles, Collège doctoral franco-allemand (UFA) porté par Sophie Houdard (Université Sorbonne Nouvelle, Paris) et Marie Guthmüller (Humboldt Universität, Berlin), depuis 2023. Site
  • Représenter l’Autre : musées, universités, ethnologie, Collège doctoral franco-allemand (UFA) porté par Jean-Louis Georget (Université Sorbonne Nouvelle, Paris) et Hans-Peter Hahn (Goethe Universität, Frankfurt/Main), depuis 2023.

 

Ancienne élève de l’ENS-Ulm, agrégée d’allemand, Céline Trautmann-Waller a soutenu en 1995 une thèse sur la science du judaïsme et plus particulièrement sur le philologue Leopold Zunz qui est considéré comme son fondateur. Elle a développé par la suite des travaux sur la référence juive dans les identités scientifiques et sur les liens entre anthropologie, ethnologie et psychologie à Berlin entre 1850 et 1890.

 

Maître de conférences dans les universités de Rennes II (1996-99) et de Paris 8-Saint Denis (1999-2005), bénéficiaire d‘une délégation au CNRS (Equipe Transferts culturels, 2001-03), elle a soutenu en 2004 son Habilitation à diriger des recherches sur les sciences humaines en Allemagne au XIXe siècle. L’inédit de cette dernière était consacré au philologue et linguiste Heymann Steinthal et à la psychologie des peuples (Völkerpsychologie) ou science de la culture (Culturwissenschaft) qu’il développa avec le philosophe Moritz Lazarus.

 

Élue professeur au département Études germaniques de l’université Sorbonne Nouvelle en 2005, elle y a poursuivi ses recherches sur les circulations entre France, Allemagne, Europe centrale et Russie en linguistique, études orientales, anthropologie, ethnologie, histoire de l’art et esthétique, notamment dans le cadre de trois projets ANR, dont un en tant que co-porteuse (Formalisme esthétique en Europe centrale, XIXe-XXe siècles, FORMESTH, 2009-12). Directrice du CEREG (Centre d’études et de recherches sur l’espace germanophone, EA 4223) entre 2008 et 2017, elle a organisé avec ses collègues linguistes, historiens et spécialistes de littérature une série de séminaires sur la narrativité et le lien entre culture(s) et mise en récit.

 

Un séjour de recherche à Vienne (Autriche) grâce à une bourse de l’IFK (Internationales Forschungszentrum Kulturwissenschaften) entre mars et juin 2014, lui a permis d’orienter ses recherches vers l’ornement et les arts décoratifs dans l’espace germanique. Dans le cadre d’une délégation IUF senior (2017-2022), elle a développé avec plusieurs collègues des recherches sur les diasporas ; sur les ethnologues allemands Karl von den Steinen, Hilde et Richard Thurnwald ; sur la Bibliothèque et l’Institut Warburg comme collectif de recherche ; sur les rapports entre les arts et les cinq sens ; ainsi qu’un projet franco-bavarois sur la naturalisation des arts de 1850 à aujourd’hui (avec Marcus Hahn) et un projet franco-allemand sur les expositions universelles et les variations sur ce modèle jusqu’à aujourd’hui (avec Annika Hass).

 

Ses recherches actuelles portent sur : l’héritage de la philologie dans les réflexions sur les littératures et la mémoire collective et sur les relations entre arts, sciences et savoirs ; l’anthropologie et l’ethnologie allemandes et autrichiennes, plus particulièrement le rôle qu’y joue l’étude des artefacts ; les monuments et la patrimonialisation ; les arts appliquées et le design ; l’habit/at/ion.