Grégory
DELAPLACE
Les recherches de Grégory Delaplace en anthropologie s’ancrent en Mongolie, où il conduit un travail ethnographique continu depuis la fin des années 1990.
À partir d’un questionnement sur la place des morts dans le quotidien des pasteurs nomades du Nord-ouest, il a progressivement cherché à poser les bases d’une anthropologie de l’invisible, qui l’a conduit à s’intéresser en Mongolie à des sujets aussi divers que les apparitions d’esprits, la pratique du chamanisme, le rapport à l’histoire, les relations transfrontalières, la pratique de la lutte et, d’une manière plus générale, aux situations dans lesquelles les Mongols, en ville comme en milieu rural, s’inquiètent de bien habiter les lieux.
Élève de Roberte Hamayon, sous la direction de qui il a soutenu sa thèse à la 5ème section de l’EPHE en 2007, Grégory Delaplace a occupé son premier poste de chercheur post-doctorant à l’université de Cambridge (2007-2011), auprès de Caroline Humphrey et du Mongolia & Inner Asia Studies Unit. En 2011, il est recruté comme maître de conférences à l’université Paris Nanterre, où il dirigera le département d’anthropologie (2013-2016) avant de devenir membre junior de l’institut universitaire de France (2017-2022). Médaillé de bronze du CNRS (2015), il soutient en 2020 une Habilitation à Diriger des Recherches, sous la direction d’Anne de Sales. Grégory Delaplace est, depuis 2020 également, rédacteur en chef de L’Homme. Revue française d’anthropologie.