Nadine
MESTRE-FRANCES
Directrice d'études
Section : Sciences de la Vie et de la Terre
Thématiques :
Neurosciences et Sciences cognitives Biologie cellulaire et signalisation

Biographie

Nadine Mestre-Francés a exercé la fonction d'Attaché temporaire d'enseignement et de recherche (ATER) au laboratoire de Neuromorphologie Fonctionnelle de 1989 à 1991 puis de 1991 à 1994, préparateur temporaire à l'EPHE dans le même laboratoire.

 

Elle a été recrutée comme Maître de Conférences en 1995. En 2018, elle a pris la responsabilité de l'équipe "Vieillissement cérébral et pathologies neurodégénératives" au sein de l'UMR 1198 INSERM-UM-EPHE. Elle est directrice adjointe de l'UMR depuis 2015. Nadine Mestre-Frances a été membre du Bureau de la section Sciences de la Vie et de la Terre de l’EPHE et membre du Conseil scientifique et du Conseil d’administration de l’École Pratique des Hautes Études, entre 2003 et 2006.

 

N. Mestre-Frances a consacré une part importante de sa recherche à l'étude du vieillissement cérébral d'un primate lémurien ainsi qu'aux pathologies neurodégénératives de type prion, Alzheimer ou Parkinson dans ce modèle. Ce prosimien, originaire de Madagascar, a une espérance de vie de 3-4 ans en milieu naturel mais peut atteindre 13 ans en captivité. Certains sujets en vieillissant présentent naturellement des lésions caractéristiques de la maladie d'Alzheimer : plaques amyloïdes (agrégats de peptides amyloïdes Aβ), agrégats de la protéine Tau, voire atrophie corticale, lésions auxquelles nous essayons de relier un phénotype comportemental et cognitif. Ce modèle permet également, par transfert de gènes via des adénovirus canins, d’induire des maladies neurodégénératives (Parkinson) aux stades précoces.

Cours et conférences

Programmes de recherche

  • Son expertise sur le transfert de gènes dans le cerveau à l’aide d’un adénovirus canin est maintenant orientée vers la maladie d’Alzheimer (MA). Un des signes précoces de la MA est un rythme cérébral anormal (hyperactivité de l'hippocampe) qui provoque des crises d’épilepsie légères. Cette hyperactivité dans l'hippocampe chez les patients est causée par un déséquilibre entre l'activité neuronale excitatrice et inhibitrice, et la protéine Nav1.1, est impliquée dans ce déséquilibre. Nous allons donc surexprimer cette protéine pour prévenir, ou arrêter la pathologie associée à la MA sur deux modèles murins de maladie d’Alzheimer (projet financé par la FRM).
  • Nadine Mestre-Frances participe avec l’Université Autonome de Barcelone à un projet financé par le Ministère espagnol des sciences de l’innovation. Le but est d'étudier l'action de la protéine Klotho dans le vieillissement et son application potentielle chez l'homme pour le traitement des processus délétères associés à l'âge. Les niveaux de Klotho diminuent avec l'âge, et dans des pathologies. Il pourrait être très utile de traiter et de prévenir des maladies telles que la démence, et de promouvoir un vieillissement meilleur et plus sain. Notre principal objectif est d'étudier si la protéine soluble Klotho a des effets positifs sur la cognition, le bien-être et la santé chez le microcèbe. Nous utilisons le transfert du gène Klotho chez des microcèbes âgés suivi d'analyses comportementales, neuropathologiques, biochimiques et moléculaires...

Nadine Mestre-Francés a exercé la fonction d'Attaché temporaire d'enseignement et de recherche (ATER) au laboratoire de Neuromorphologie Fonctionnelle de 1989 à 1991 puis de 1991 à 1994, préparateur temporaire à l'EPHE dans le même laboratoire.

 

Elle a été recrutée comme Maître de Conférences en 1995. En 2018, elle a pris la responsabilité de l'équipe "Vieillissement cérébral et pathologies neurodégénératives" au sein de l'UMR 1198 INSERM-UM-EPHE. Elle est directrice adjointe de l'UMR depuis 2015. Nadine Mestre-Frances a été membre du Bureau de la section Sciences de la Vie et de la Terre de l’EPHE et membre du Conseil scientifique et du Conseil d’administration de l’École Pratique des Hautes Études, entre 2003 et 2006.

 

N. Mestre-Frances a consacré une part importante de sa recherche à l'étude du vieillissement cérébral d'un primate lémurien ainsi qu'aux pathologies neurodégénératives de type prion, Alzheimer ou Parkinson dans ce modèle. Ce prosimien, originaire de Madagascar, a une espérance de vie de 3-4 ans en milieu naturel mais peut atteindre 13 ans en captivité. Certains sujets en vieillissant présentent naturellement des lésions caractéristiques de la maladie d'Alzheimer : plaques amyloïdes (agrégats de peptides amyloïdes Aβ), agrégats de la protéine Tau, voire atrophie corticale, lésions auxquelles nous essayons de relier un phénotype comportemental et cognitif. Ce modèle permet également, par transfert de gènes via des adénovirus canins, d’induire des maladies neurodégénératives (Parkinson) aux stades précoces.