Première de couverture -Berlioz, Flaubert et l’Orient

Berlioz, Flaubert et l'Orient

Flaubert et Berlioz ont accordé à l’Orient une place similaire dans leurs œuvres et leurs aspirations.
Ouvrage sous la direction de Cécile Reynaud et Gisèle Séginger.

Berlioz, Flaubert et l’Orient

Sous la direction de Cécile Reynaud et Gisèle Séginger

 

« Voilà un homme ! et un vrai artiste ! » écrit Flaubert à la lecture de la correspondance inédite de Berlioz, ajoutant : « Que ne l’ai-je mieux connu, je l’aurais adoré ! » Berlioz et Flaubert n’ont pas eu le temps de nouer une longue amitié. Ils se rencontrent seulement en 1863 : le musicien enthousiasmé par Salammbô y a consacré un passage dithyrambique de sa Revue musicale de décembre 1862. Tandis que l’écrivain veut faire adapter son roman pour l’opéra, le compositeur est occupé par la préparation des Troyens. Mais il sollicite le romancier car il a besoin de « quelques conseils pour les costumes phéniciens et carthaginois. » Amis posthumes en quelque sorte, Flaubert et Berlioz ont accordé à l’Orient une place similaire dans leurs œuvres et leurs aspirations. Contemporains de l’orientalisme romantique, de la vogue des féeries et des grandes mises en scène orientalisantes, ils ont à leur tour apporté leur contribution à une rénovation de ses formes et de ses thèmes. L'ouvrage richement illustré réunit un ensemble de contributions des meilleurs spécialistes du sujet.

 

 

Première de couverture -Berlioz, Flaubert et l’Orient