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Jessie
COLIN
Maître de conférences
Section : Sciences de la Vie et de la Terre
Thématiques :
Génétique et biologie moléculaire

Biographie

Après l’obtention de son DEA de Génétique, Jessie Colin a réalisé une thèse portant sur le rôle de la mitochondrie dans la cascade apoptotique chez la drosophile en utilisant principalement des approches de Génétique et Biologie Cellulaire. Elle s’est ensuite spécialisée en Biologie Moléculaire en étudiant au cours de son stage post-doctoral le métabolisme et la fonction de nouvelles classes d’ARNs non codants chez la levure Saccharomyces cerevisiae.

 

Recrutée comme Maîtresse de Conférences à l’EPHE en 2015, elle a dans un premier temps repris des recherches sur l’homéostasie tissulaire chez la drosophile. Ces travaux visaient à comprendre les activités de Rbf, l'homologue de drosophile de Rb, le premier suppresseur de tumeur à avoir été identifié. Par des approches de Génétique et Biologie Moléculaire et Cellulaire, elle a recherché des cibles de Rbf et travaillé à la caractérisation des événements initiés par cette protéine et qui permettent d’aboutir à l’apoptose ou au contraire à la protection des cellules.

 

Elle étudie à présent chez la levure pathogène Cryptococcus neoformans la biologie des ARNs. En effet, le métabolisme des ARNs intervient virtuellement dans tous les aspects de la pathogenèse fongique qu’il s’agisse de la virulence, de l’adaptation du pathogène à son hôte ou de la résistance aux agents fongicides.

Cours et conférences

Programmes de recherche

Les infections fongiques tuent chaque année à travers le monde 1,7 millions de personnes et ce chiffre est en constante augmentation. Cette létalité élevée s'explique d'une part par des défauts de diagnostic et d’autre part par le nombre limité des traitements utilisables. En effet, il n’existe que peu de molécules efficaces et l’émergence de phénomènes de résistance en limite encore le nombre. La compréhension des mécanismes sous-jacents aux phénomènes de virulence, d’adaptation à l’hôte ou encore de résistance sont donc essentiels tant dans un but diagnostique que thérapeutique.

Notre équipe étudie comment la biologie des ARNs intervient dans ces mécanismes de pathogenèse chez les champignons. Nous avons un intérêt particulier pour la levure pathogène opportuniste Cryptococcus neoformans qui est l’origine de pneumopathies et surtout de méningo-encéphalites fatales en absence de traitement (environ 600 000 décès annuels par cryptococcose).

Après l’obtention de son DEA de Génétique, Jessie Colin a réalisé une thèse portant sur le rôle de la mitochondrie dans la cascade apoptotique chez la drosophile en utilisant principalement des approches de Génétique et Biologie Cellulaire. Elle s’est ensuite spécialisée en Biologie Moléculaire en étudiant au cours de son stage post-doctoral le métabolisme et la fonction de nouvelles classes d’ARNs non codants chez la levure Saccharomyces cerevisiae.

 

Recrutée comme Maîtresse de Conférences à l’EPHE en 2015, elle a dans un premier temps repris des recherches sur l’homéostasie tissulaire chez la drosophile. Ces travaux visaient à comprendre les activités de Rbf, l'homologue de drosophile de Rb, le premier suppresseur de tumeur à avoir été identifié. Par des approches de Génétique et Biologie Moléculaire et Cellulaire, elle a recherché des cibles de Rbf et travaillé à la caractérisation des événements initiés par cette protéine et qui permettent d’aboutir à l’apoptose ou au contraire à la protection des cellules.

 

Elle étudie à présent chez la levure pathogène Cryptococcus neoformans la biologie des ARNs. En effet, le métabolisme des ARNs intervient virtuellement dans tous les aspects de la pathogenèse fongique qu’il s’agisse de la virulence, de l’adaptation du pathogène à son hôte ou de la résistance aux agents fongicides.