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Corinne
LEVELEUX-TEIXEIRA
Directrice d'études
Section : Sciences religieuses
Thématiques :
Histoire médiévale Religions, croyances et spiritualités Sciences Religieuses Philologie et sciences des textes

Biographie

Elève des universités de Paris IV et de Paris II, agrégée d'histoire et agrégée de droit, Corinne Leveleux s'est spécialisée en histoire religieuse. Elle est aussi  titulaire d'une licence de théologie délivrée par l'institut catholique de Paris.

Boursière, puis pensionnaire de la Fondation Thiers, elle a soutenu sa thèse en 1997 sur La parole interdite. Le blasphème entre l'Eglise et l'Etat (XIIIè-XVIè siècles), publiée en 2002. 

Membre junior de l'Institut universitaire de France (2004-2009), elle travaille  sur la culture juridique médiévale et le droit canonique, envisagé dans la longue durée (XIe-XVIe siècles) et considéré à la fois comme mode de gouvernance, comme outil juridictionnel, comme système politique global et comme pratique culturelle.

Dans ce cadre, elle a centré ses recherches sur la question des relations entre droit et langage (blasphème, serment, hate speech), sur les thèmes de la vérité et de la croyance et sur celui de la nature.

Elle dirige la Revue Historique de Droit français et étranger.

Programmes de recherche

  • Programme de recherche Imperialiter (2017-2022), s. d. Annick Peters-Custot (université de Nantes) porté par l'Ecole française de Rome, la Casa de Velazquez et la maison française d'Oxford : L’histoire des Empires bénéficie d’un considérable regain d’intérêt. En revanche, la question de l’« impérialité », c’est-à-dire l’approche de l’Empire comme horizon des possibles des constructions politiques médiévales et modernes, n’a pas bénéficié d’une approche complète, alors que, précisément, le succès de l’idéologie impériale se mesure notamment, au-delà des Empires recréés ou survivants, à l’aune de la marque de cette idéologie dans les constructions politiques non impériales, en particulier dans les royaumes (de France, de Sicile, d’Angleterre, de Castille…), mais aussi dans les grandes cités italiennes (Venise, le duché de Milan) et dans les Etats pontificaux : tous les espaces occidentaux semblent avoir été touchés. Le programme Imperialiter vise ainsi à mener de manière exhaustive l’analyse des « pseudo-empires » chrétiens au Moyen Âge et à l’époque moderne.
  • Programme de recherche Theoddisés (2019-2022), lauréat d'un AAP du réseau national des MSH, ayant pour but d’examiner à frais nouveaux les rapports entre droit et théologie au cours d’un long XIIe siècle, encadré en amont par le décret de Nicolas II sur l’élection pontificale (1059) et en aval par le concile de Latran IV (1215). Il entend notamment questionner les singularités d’un discours juridique pensé comme irréductible aux autres champs disciplinaires concurrents (la théologie, l’exégèse biblique, la rhétorique…). Pour ce faire, il analyse les méthodes de travail des juristes savants du XIIe siècle, leur utilisation préférentielle de certains termes, leurs procédés de citations, leurs corpus référentiels, etc. L'originalité de cette recherche tient surtout au fait qu’elle est menée par comparaison avec la production théologique contemporaine entendue au sens large, c’est-à-dire en y incluant certains commentaires issus des traditions juive et musulmane dans le cadre d’une interprétation juridique comparée. https://theoddises.hypotheses.org
  • ANR CiSaME (Circulation des Savoirs Médiévaux), 2023-2027

Elève des universités de Paris IV et de Paris II, agrégée d'histoire et agrégée de droit, Corinne Leveleux s'est spécialisée en histoire religieuse. Elle est aussi  titulaire d'une licence de théologie délivrée par l'institut catholique de Paris.

Boursière, puis pensionnaire de la Fondation Thiers, elle a soutenu sa thèse en 1997 sur La parole interdite. Le blasphème entre l'Eglise et l'Etat (XIIIè-XVIè siècles), publiée en 2002. 

Membre junior de l'Institut universitaire de France (2004-2009), elle travaille  sur la culture juridique médiévale et le droit canonique, envisagé dans la longue durée (XIe-XVIe siècles) et considéré à la fois comme mode de gouvernance, comme outil juridictionnel, comme système politique global et comme pratique culturelle.

Dans ce cadre, elle a centré ses recherches sur la question des relations entre droit et langage (blasphème, serment, hate speech), sur les thèmes de la vérité et de la croyance et sur celui de la nature.

Elle dirige la Revue Historique de Droit français et étranger.